Natif de Marseille, Jean-Louis Mattei (1951.2019), professeur certifié de Lettres classiques, s’est installé en 1976 en Turquie, où il a épousé l’universitaire Nurcan Mattei, dont il a eu un fils, l’acteur Timour Mattei. Après avoir enseigné au lycée Tevfik Fikret d’Ankara, il poursuit sa carrière de 1988 à 2004 comme professeur au lycée de Galatasaray d’Istanbul et à l’université d’Uludag, à Bursa. Polyglotte, maîtrisant quinze langues, dont l’anglais, l’italien, le russe, l’ukrainien, le hongrois, le latin, le grec, l’arabe, le persan, l’arménien, l’ottoman et le turc, il a effectué de nombreuses traductions de romanciers, dramaturges et poètes turcs. Passionné de langue et de culture turque, il est l’auteur de nombreux articles dans des revues culturelles et d’essais historiques comme : Hazrat Ali selon les archives ottomanes, 2004 ; Les Comités arméniens à la poursuite de la Grande Arménie selon les sources, Editions Bilgi, 2008 ; Une épopée d’Eba Muslim lue dans les cafés d’Istanbul aux environs de 1850, Editions Isis, 2013 ; Vie de Saint Theodore de Sykéon, 2014 ; Nouvelle Histoire de la Galatie Greco-Romaine et Byzantine, Editions Isis, 2016.
Il est aussi l’auteur de romans historiques parus aux Editions GiTa d’Istanbul, comme Frères de la même terre, qu’il a écrit directement en turc en 2013, et Djihanguir, fils de Soliman, d’abord publié en turc en 2015, dans une traduction de Nurcan Mattei, puis édité en français en 2019.
Très connu en Turquie pour ses travaux de recherche, Jean-Louis Mattei était considéré comme l’un des principaux représentants de l’amitié franco-turque.